Le monde s'en va tourner à l'envers

Un matin je me suis réveillée. On m'a dit qu'un ami était mort, il avait mis fin à ses jours ... Si certains trouveront ça lache, moi je dirai simplement qu'il a fait le choix de prendre un aller simple pour un monde où au moins les sourires affichés ne sont pas fictifs.  Six jours plus tard je partais pour une maison que je ne connaissais pas et qui allait devenir mon nouveau refuge. Une semaine loin de tout à parler parler parler avec une amie et je suis rentrée en prenant conscience de ce que je voulais vraiment. J'avais en quelques mois mis de côté les gens qui comptaient alors que ceux avec qui j'étais se foutaient pas mal de ce que je pouvais penser. Alors je me suis rapprochée d'une fille qui compte aujourd'hui pour moi, parce qu'elle est ma femme mais aussi ma meilleure amie. J'ai su retrouver le chemin du coeur d'autres amies qui m'avaient soutenue comme elles pouvaient, nouvelles connaissances, ou camarades de plus de cinq ans devenues plus qu'une simple amie, j'ai fait la différence et j'ai trié. Alors quelque chose à changé sur moi ... mon sourire,il  est devenu sincère sorte de délivrance suite à des larmes amères ... avec ma mère. Je me suis construis un petit cocon avec tout ça et en plus j'ai rencontré un garçon vraiment génial, quelqu'un qu'on ne rencontre que peu de fois dans sa vie. Départ pour les vacances, d'Avril, cinq semaines sont passés... tout va pour le mieux ... ou presque. Pendant que je me vide la tête seul assise sur un muret, il se passe par ici des choses qui provoqueront des tensions plus qu'importantes. Aujourd'hui, mes amies s'effondrent une par une, alors que mon monde retrouvait ses couleurs, ce sont ceux qui ont aidé à sa construction qui s'écroulent. Certains s'en prennent plein la gueule, d'autres se retrouvent seules, et d'autres encore... trouvent refuge dans la drogue. Il n'y a donc personne pour aider ceux qui ont mal? Les adultes ne voient ils rien à ce point? Sont ils si ignorant de leurs enfants ou est ce que c'est nous qui en faisont trop? Je pencherai pour la premiere solution. Il est des moments ou la détresse revient après avoir quitté un corps qui s'en était sorti. Le passé ressurgit, mais je le repousse, pour sauver les apparences, et je regarde autours de moi les gens sombrer un par un. Le bâteau prend l'eau et la barque de sauvetage est trop petite... lesquels sauront nager je ne sais pas. Je ne sais plus. Je me laisse couler, c'est plus facile.

Comments

[Alice]

J'me noie...

[EvA]

Mais si tout le monde coule, comment allons nous pouvoir nous tendre la main pour nous sauver ?